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les chroniques guyanaises
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18 octobre 2013

De la créolité à la "guyanité"

2013-10-15 10

 

 

Evènements singuliers que ceux d'hier...

 

Alors que réactions et communiqués à l'encontre de Mr Confiant n'ont de cesse de tomber, et ce malgré les avancées de l'affaire Fowel, de la révocation du Directeur de la SiGuy, de la délinquance des mineurs...l'actualité reste dominée par le conflit étudiant en cours (UAG avec ou sans A). 

Un conflit détonant car il cristalise un problème de fond, qui au final, touche énormément de strates de la société.

 

 

"De la formation et de la transmission, naît la force d'une nation".

Cette phrase, a été prononcée lors du meeting de l'intersyndicale de l'UAG (Université des Antilles et de Guyane) hier soir. Elle a résumé, à elle seule, la force et la portée du combat mené.

Les médias ne s'y sont pas trompés et le contenu global du paysage audiovisuel guyanais démontre cette portée qui va au delà de tout ce que l'on peut imaginer pour notre pays.

Alors pendant que les grévistes menaient leur séance de pédagogie face à des citoyens attentifs, les téléspectateurs découvraient les aspects politico-économico-admistratifs de ce conflit.

Pendant que sur le parking du stade Baduel l'on apprenait en détail une liste des universités atypiques de France (exemples ici et ), devant son écran, l'on débattait sur l'impossibilité, voir l'incapacité (intellectuelle?) de voir naître une Université de plein exercice en Guyane...  

"La Guyane c'est 100 000 jeunes de moins de 30 ans" (cela a été dit et redit).

Le conflit étudiant à intégré les lyçéens dans les faits. Les collegiens rongent leur frein, assourdis par l'angoisse de l'avenir et avec l'envie d'exprimer leurs désirs encore balbutiants.

Aujourd'hui, peut-être plus qu'hier, les mobilisations de notre jeunesse doivent être prises en compte par tous, dans un contexte sociétal global.

Parce que demain, c'est eux.

Les responsables et les parents que nous sommes, sont la société d'aujourd'hui.

Face à la crise, face à nos crises, nous aurons, nous devrons, être à la hauteur des vraies aspirations de nos enfants.

Si c'est pimentade plutôt que gratin de courgettes, eh bien, ce sera pimentade...  

 

 

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